Église Saint-Pierre : La restauration continue !

Après plusieurs années de travaux de réhabilitation de l’édifice, la réfection générale des intérieurs de l’église Saint-Pierre entamée en 2017 se poursuit avec la restauration de son chemin de croix.

Une rénovation d’envergure

Les travaux de restauration de l’église Saint-Pierre sont des travaux de longue haleine, étalés sur plusieurs années pour en répartir les coûts. Engagé en 2013, le chantier a débuté par des travaux structurels puis s’est poursuivi à partir de 2017 avec la restauration des murs intérieurs, des voûtes et des décors peints.

Aujourd’hui, le chantier continue dans cette même volonté avec la restauration du chemin de croix.

La Municipalité a la volonté de valoriser son patrimoine : l’église Saint-Pierre est un bijou, symbole de l’histoire brétignolaise. C’est un véritable chef-d’œuvre.
Christiane Lecoustey, adjointe au Maire déléguée au Patrimoine.

Un chemin de croix de plus de 150 ans

Peints entre 1833 et 1856 et accrochés au mur de l’église en 1859, les panneaux du chemin de croix sont de forme traditionnelle, tirée des Évangiles ou de la tradition orale. Décrochés pour les besoins de la réfection des intérieurs, ils ont attiré l’attention des passionnés de l’Association Historique de Brétigny qui ont retrouvé le peintre à l’origine des tableaux, M. Laguerre, et cherchent à en découvrir plus pour reconstituer le passé de ce bâtiment historique.

Depuis leur installation, les tableaux ont souffert de l’humidité, de la poussière en plus du poids du temps. Des quatorze panneaux qui ornaient initialement l’édifice, il en reste aujourd’hui dix, placés entre les mains expertes d’Alessandra Robotti, restauratrice.

La restauration : un travail minutieux

La restauration impose un travail dans le détail, c’est une véritable réhabilitation d’œuvre. Munie d’une loupe à toutes les étapes, Alessandra Robotti a commencé par dépoussiérer, nettoyer puis consolider la partie peinte comme l’arrière de la toile. Puis, une fois enduites toutes les lacunes, vient l’étape de la retouche des polychromies. Par retouches successives, l’artiste répare les dégâts. Chaque nuance répartie sur sa palette, elle pose les teintes et reproduit chaque dégradé avec minutie.

La restauration est un processus long qui dépend notamment de l’état initial des toiles, certaines reçoivent des chocs, d’autres subissent l’humidité. Il faut aussi faire preuve de patience en attendant que les solvants, les enduits ou les peintures sèchent à chaque phase.

D’ici quelques mois, vous pourrez admirer ces toiles dans leur splendeur d’antan sur les murs de l’église Saint-Pierre !