Prolifération des pigeons

Mise à jour : 05/2023

Agir ensemble pour maitriser la population de pigeons

Depuis des décennies, le pigeon se complait à vivre auprès de l’homme. Il trouve en ville toute la nourriture dont il peut rêver, de quoi nicher et se reproduire. Les pigeons font certes partie du paysage urbain mais leur présence en forte concentration, souvent très localisée et favorisée par le nourrissage, peut-être à l’origine de dégradations de biens publics et privés et de transmission de maladies infectieuses et parasitaires aux animaux de compagnie, voire aux humains.

Afin de limiter la population de pigeons sur la commune, la ville a organisé pendant la période estivale 2022 une campagne d’effarouchement et de régulation de leur nombre. Cela s’est traduit par la capture de 208 pigeons.

Consciente que des nuisances persistent, la commune mène des actions de communication auprès des Brétignolais afin d’agir ensemble pour maitriser la population de pigeons.

Le saviez-vous ?
Un couple de pigeons peut avoir jusqu’à 12 pigeonneaux par an. Les jeunes sont aptes à se reproduire dès l’âge de 5 – 6 mois.
Un pigeon peut produire en moyenne 12 kg d’excréments par an.

Afin de se prémunir au mieux de ces nuisances, il y a lieu de :

  • Respecter les horaires de sortie des ordures ménagères. En effet, les conteneurs remplis ou les sacs sortis trop tôt peuvent être éventrés par les oiseaux qui éparpillent leur contenu dans la rue. Ces ordures attirent d’autres animaux (Rats, cafards, …) et contribuent à favoriser les espèces nuisibles en ville.
  • Ne pas nourrir les animaux sauvages : cette pratique peut avoir des conséquences néfastes sur leur environnement, leur comportement et leur santé. De plus cela favorise leur concentration et surpopulation et peut également attirer d’autres animaux, tels que les rats.

Le nourrissage des pigeons et globalement des animaux sauvages ainsi que des animaux errants est interdit par la loi. Cette interdiction s’applique :

  • Sur le domaine public
  • Aux voies privées
  • Aux cours, balcons et autres parties d’un immeuble à habitation collective ou d’un établissement.

Nourrir un pigeon sauvage malgré l’interdiction est passible d’une sanction par une amende maximale de 450€ prévue pour les contraventions de 3ème classe.

ZOOM SUR LE REGLEMENT SANITAIRE DEPARTEMENTAL

Art. 26 du Règlement sanitaire départemental

Présence d’animaux dans les habitations, leurs dépendances, leurs abords et les locaux communs

« Sans préjudice de l’application de la réglementation en vigueur, il est interdit d’élever et d’entretenir dans l’intérieur des habitations, leurs dépendances et leurs abords, et de laisser stationner dans les locaux communs des animaux de toutes espèces dont le nombre ou le comportement ou l’état de santé pourraient porter atteinte à la sécurité ou à la salubrité des habitations ou de leur voisinage.

Il est de même interdit d’attirer systématiquement des animaux, notamment les pigeons et les chats, quand cette pratique est une cause d’insalubrité pour le voisinage. Sans préjudice des dispositions réglementaires les concernant, les installations renfermant des animaux vivants notamment les clapiers, poulaillers et pigeonniers doivent être maintenues constamment en état de propreté et d’entretien. Elles sont désinfectées et désinsectisées aussi souvent qu’il est nécessaire ; les fumiers doivent être évacués en tant que de besoin pour ne pas incommoder le voisinage. »

Art. 120 du Règlement sanitaire départemental

Jets de nourriture aux animaux – Protection contre les animaux errants, sauvages ou redevenus tels.

« Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats et les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d’un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs.

Toute mesure doit être prise si la pullulation de ces animaux est susceptible de causer une nuisance ou un risque de contamination de l’homme par une maladie transmissible. »