DICRIM

Dès lors qu'une commune est exposée à au moins un risque majeur, elle doit en informer ses administrés en élaborant et mettant à leur disposition un DICRIM. Souvent méconnu par la population, il fait pourtant partie des documents essentiels d’une commune. La ville vous en dévoile les détails et les enjeux.

Mise à jour de la page : 03/23

Qu’est-ce que le DICRIM ?

DICRIM - Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs

DICRIM est l’acronyme de ➡️ Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs. L’objectif de ce document, réglementé par le Code de l’environnement est :

  • d’informer les habitants d’une commune sur les risques naturels et technologiques auxquels ils peuvent être exposés : inondation, tempête, mouvement de terrain, pandémie, attentat, risque nucléaire et industriel…
  • d’informer sur les mesures à prendre pour s’en protéger et sur les moyens d’alerte en cas de danger.

Quels risques à Brétigny présenter dans le DICRIM ?

Trois risques majeurs sont identifiés sur la commune. Le risque :

  • d’inondations lié à la présence de l’Orge et de la Sallemouille.
  • de mouvements de terrain, en particulier le « retrait-gonflement », lié au caractère argileux des sols essonniens.
  • lié au transport de matières dangereuses :
    • via la N104, la D19 et la voie ferroviaire,
    • via l’oléoduc et les deux gazoducs qui traversent le département.

Comment reconnaître le signal d’alerte ?

DICRIM

En cas d’incident majeur, la France dispose d’un signal d’alerte unique qui se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute quarante et une seconde, séparées par un intervalle de cinq secondes. La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de trente secondes. Tous les premiers mercredis du mois, aux alentours de midi, les sirènes font l’objet d’un exercice (limité à une minute pour éviter toute confusion avec le véritable signal d’alerte).

Quels sont les réflexes à adopter en cas d’alerte ?

À chaque situation de crise correspond un ensemble de comportements réflexes à adopter. Néanmoins, il est important de retenir quelques consignes générales en cas d’alerte :

  • Mettez-vous à l’abri, bouchez les arrivées d’air et éloignez-vous des fenêtres.
  • Coupez les réseaux d’électricité, de gaz et d’eau.
  • N’allez pas chercher vos enfants à l’école car ils seront pris en charge.
  • Ne passez pas d’appels téléphoniques, libérez le réseau (sauf pour donner l’alerte).
  • Informez-vous par la radio (Radio France, stations de référence en cas d’urgence) et respectez les consignes.
  • Préparez-vous à une éventuelle évacuation. Réunissez : vos papiers d’identité, documents essentiels, quelques vêtements, de l’eau potable, des provisions et une trousse de premier secours.
  • Dotez-vous d’une lampe-torche, d’une radio à piles et de piles de rechange.

Plan communal de sauvegarde (PCS)

PCS

À la différence du DICRIM, le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) est destiné aux services de la Ville. Il définit la procédure à suivre en cas de situations d’urgence. Comme son nom l’indique, le PCS doit permettre d’organiser la sauvegarde des habitants.

Complémentaire du plan ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile), il prévoit l’organisation nécessaire pour assurer :

  • l’alerte,
  • l’information,
  • la protection
  • le soutien de la population au regard des risques.