Mise à jour de la page : 02/2023
Chères Brétignolaises, chers Brétignolais,
Le mois d’avril est sans doute l’un des mois les plus poétiques de l’année. Il est celui qui représente le mieux le printemps : arbres en fleurs, douceur printanière, terrasses de restaurants qui se remplissent peu à peu. En même temps, nous voyons à quel point ce rythme naturel est fragile, jamais un hiver n’aura été aussi chaud et aussi peu pluvieux. Il nous revient collectivement et individuellement d’agir pour limiter, pour freiner ce dérèglement climatique auquel nous faisons face.
Le printemps est aussi le moment où la vie collective redevient plus intense. Nous avons commencé dès le mois de mars, par la Journée Internationale des Droits des Femmes avec un ciné-débat autour de femmes de science au Ciné220, mais aussi le Printemps des Poètes, l’accueil des nouveaux habitants, le brunch républicain, le repas des 80 ans et des 90 ans de nos aînés, ou encore notre traditionnel Carnaval ! Tous ces moments d’échange, de partage, de rencontre, de joie sont essentiels à la vie d’une
commune.
Le printemps, c’est aussi dans une ville le moment où est voté le budget et avec lui les taux d’imposition. Comme je m’y étais engagé en 2014, puis en 2020, et comme je vous l’avais annoncé lors,de mes vœux, je proposerai au conseil municipal du 30 mars que, cette année encore, il n’y ait pas d’augmentation des taux d’imposition de la commune, malgré le contexte économique difficile pour les collectivités. Bien d’autres communes autour de
nous ont fait le choix d’augmenter les impôts. Nous nous y refusons.
Les choses ne sont pas simples pour autant, la hausse vertigineuse des coûts de l’énergie, et l’inflation de manière générale, pèsent sur notre section de fonctionnement et notre capacité à financer les investissements. Nous faisons des efforts significatifs d’économie pour maintenir des marges de manœuvre,
nous devrons adapter le rythme et l’ampleur de nos investissements à venir. Malgré le contexte difficile, nous devons aussi préparer l’avenir et vous pourrez voir dans les pages de ce numéro de Paroles que nous maintenons un plan d’investissement particulièrement ambitieux cette année.
Mais la vie d’une commune, ce sont aussi des soubresauts, des secousses, des convulsions qu’il nous faut affronter. Je pense évidemment à la colère ressentie en découvrant notre école Louise Michel vandalisée en pleines vacances scolaires. De tels
agissements sont évidemment scandaleux. Les bâtiments publics sont notre patrimoine commun et nous avons un attachement particulier à nos écoles. S’en prendre ainsi à une école est à la fois triste et consternant. Une enquête, toujours en cours, a été
ouverte et la Ville y apporte tout son concours. Il est
important que de tels actes ne restent pas impunis.
Je veux saluer ici le formidable travail des services
municipaux qui sont parvenus à remettre l’école en
l’état pour le retour des élèves. La bêtise et la méchanceté ne gagneront pas.
Je pense également à la conférence islamiste, séparatiste, qui devait se tenir le 5 mars dernier dans une salle privée de la commune. En lien avec la Préfecture et le ministère de l’Intérieur, que je veux remercier pour leur soutien, j’ai pris la décision de
l’interdire car il me semblait que les propos régulièrement tenus par les conférenciers portaient atteinte aux principes et valeurs de la République, à la cohésion nationale et à la dignité des femmes. Le juge des référés puis le Conseil d’État ont confirmé mon
analyse et celle des services de la Ville. Je m’en réjouis. Il est essentiel à mes yeux que nous ne transigions pas sur le respect de nos règles et de nos principes républicains. Nous devons à la fois garantir la libre pratique religieuse – notamment celle
de nos concitoyens musulmans – et être fermes face
au séparatisme.
De belles occasions de nous retrouver nous attendent en ce début de printemps ! Je pense évidemment à la chasse aux œufs, aux concerts du Rack’am, à l’exposition des micro-folies, à la boom du printemps pour notre jeunesse, ou à la fête du club de l’Amitié pour ceux qui sont jeunes depuis plus longtemps ! Je sais que dans ce renouveau qu’est le printemps, nous aurons l’occasion d’échanger de manière toujours constructive et amicale sur Brétigny et son avenir !
Le Maire
Nicolas Méary