Dans le cadre des mesures de sobriété énergétique, mais aussi afin de préserver la biodiversité
nocturne, la Ville met en œuvre l’extinction de l’éclairage public entre 1h et 5h à compter du 1er
janvier 2023.
Dans un contexte marqué par l’augmentation drastique du coût de l’énergie et l’accélération du changement climatique, Brétigny accentue encore son action pour faire des économies tout en agissant en faveur de la Transition écologique. Ainsi, à compter du 1er janvier 2023, la Ville met en place l’extinction de l’éclairage public la nuit.
Au-delà du bénéfice évident sur les finances locales, l’éclairage public représentant en moyenne 40% de la consommation d’électricité d’une collectivité territoriale, cette mesure s’inscrit donc également dans la démarche municipale de protection de la biodiversité. En effet, la lumière artificielle de l’éclairage public
perturbe la vie nocturne de nombreuses espèces (insectes, oiseaux,…), notamment dans leurs déplacements et leur quête de nourriture. Les halos lumineux sont aussi néfastes pour le développement et la pollinisation de la flore.
Fruit d’une réflexion entamée il y a plusieurs mois par le Maire, Nicolas Méary, en lien avec l’Agglomération, l’extinction de l’éclairage public aura lieu à ce stade chaque jour à partir de 1h et jusqu’à 5h afin de garantir un éclairage aux usagers qui utilisent les transports en commun très tard le soir ou très tôt le matin.
Par ailleurs, une deuxième étape du processus est d’ores et déjà programmée lorsque les jours auront rallongé de manière à offrir une luminosité suffisante. Elle consistera à allumer l’éclairage public plus tard le soir et à l’éteindre plus tôt le matin.
ET LA SÉCURITÉ ?
En France, les chiffres recensés par les compagnies d’assurance et la gendarmerie tendent plutôt à démontrer que l’absence d’éclairage n’a pas d’impact sur les faits de délinquance puisque 99% des délits et méfaits nocturnes auraient lieu dans des rues parfaitement éclairées et 80% des cambriolages auraient lieu le jour. De plus, en matière de sécurité routière, il s’avère que les automobilistes ont plutôt tendance à rouler moins vite quand les zones ne
sont pas éclairées.