Les dangers des modes alternatifs de chauffage

Face à la crise énergétique, les modes de chauffage dits « alternatifs » sont de plus en plus plébiscités par les usagers. Leur utilisation n’est toutefois pas sans risques…

Conséquence de la flambée des prix de l’énergie, les ventes de moyens alternatifs pour se chauffer tels que les poêles à pétrole et à gaz sont en constante augmentation. Alors que la période hivernale débute, il convient de rappeler que ces équipements d’appoint sont à utiliser avec la plus grande précaution du fait des dangers qu’ils peuvent entraîner (incendie, explosion, intoxication au monoxyde de carbone).

Le Centre d’Incendie et de Secours (CIS) de Brétigny alerte aussi sur plusieurs pratiques dangereuses constatées ces dernières semaines, comme la présence de barbecues au charbon à l’intérieur des habitations ou le chauffage au « poêle à pot de fleurs », une tendance venue des Pays-Bas largement relayée sur les réseaux sociaux et qui consiste à disposer des bougies chauffe-plats en dessous d’un pot en terre cuite. Outre une efficacité quasi-insignifiante en terme de gain de température, ce dispositif a été l’origine de plusieurs décès aux Pays-Bas, à la suite d’incendies ou d’intoxications au monoxyde
de carbone.

LA VILLE SE MOBILISE POUR ÉTENDRE LE BOUCLIER TARIFAIRE AUX COLLECTIVITÉS
Nous l’évoquions dans le dernier numéro de « Paroles » : la forte augmentation du coût de l’énergie fait peser une nouvelle contrainte sur le budget des communes, déjà fragilisé par la crise du Covid. Si Brétigny a d’ores et déjà pris les mesures nécessaires pour absorber le choc et assurer la continuité du service public, la Ville s’associe à l’Association des Maires d’Île de-France et soutient la motion déposée par l’Agglomération en demandant à l’État que les collectivités puissent bénéficier du bouclier tarifaire énergétique.